The Acacia Strain – Slow Decay

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Style: deathcore qui doomeAnnee de sortie: 2020Label: Rise Records

Après avoir sorti un excellent album surprise à la toute fin 2019 (It Comes In Waves), The Acacia Strain a poursuivi en sortant (là aussi par surprise) non pas un mais cinq EP affublés d’une lettre. Un « D », un « E », un « C », un « A » puis un « Y ». Mis sur le coup, le Commissaire Bialès a longuement enquêté et en a conclu que le gang de Vincent Bennett a voulu faire un tout « ACYDE », sûrement un gang de chimistes…

Des chimistes qui aiment les mélanges: deathcore, beatdown, doom, sludge et j’en passe, The Acacia Strain a donc laissé fuiter les compos de ce Slow Decay au compte-goutte, deux par deux, durant les premiers mois de l’année. Une optique plutôt lente, correspondant finalement parfaitement au titre final de l’album: Slow Decay. Cet album représente plutôt bien tout ce que The Acacia Strain sait faire de mieux: pilonner nos cervicales avec des riffs éléphantesques voire quelques moshparts bien placées (les couplets de « Chhinnamasta », qui possède par ailleurs un mémorable refrain), diluer parfois tout ça dans une ambiance plus mystérieuse (« Solace And Serenity », le chorus de « Inverted Person ») et inviter quelques amis (plutôt bien choisis) à pousser la chansonnette.

Sur la guest-list de cette petite sauterie, on retrouve donc Aaron Heard (Jesus Piece) sur « Seeing God », Jess Nyx (Mortality Rate) sur « The Lucid Dream » (dont le timbre criard complète idéalement les rugissements de Bennett), Zach Hatfield (Left Behind) sur l’atmosphérique « I breathed in the smoke deeply and it tasted like death and I smiled » et Courtney LaPlante (IWrestledABearOnce) sur « One Thousand Painful Stings » (petit featuring plutôt apaisant en fin de morceau). Et même quand il n’y a pas d’invités, The Acacia Strain déroule son savoir-faire, ne se contentant pas de tout écraser à en devenir étouffant mais trouve à chaque fois une optique mélodique pour mieux capter l’attention de l’auditeur (la fabuleuse doublette-conclusion « Birds Of Paradise, Birds Of Prey »/ »EARTH WILL BECOME DEATH » en étant les meilleurs exemples).

Niveau nouveauté on repassera (leur son étant reconnaissable entre mille), mais Slow Decay démontre une nouvelle fois l’implacable maestria de The Acacia Strain en matière de puissance riffique, balourde mais groovy tout en étant auréolée d’une atmosphère plutôt lugubre, empreinte de… pourriture pourrait-on dire. Bref, après l’écoute de cet intéressant indice, le commissaire Bialès se remet au travail. « D », « E, « C », « A », déca ? Un gang de cafetiers sensibles à la caféine ? L’enquête se poursuit…

« J’espère que vous avez le cœur bien accroché parce que c’est une véritable boucherie à l’intérieur ».

  1. Feed A Pigeon Breed A Rat
  2. Crippling Poison
  3. Seeing God
  4. Solace And Serenity
  5. The Lucid Dream
  6. I breathed in the smoke deeply and it tasted like death and I smiled
  7. Crossgates
  8. Inverted Person
  9. Chhinnamasta
  10. One Thousand Painful Stings
  11. Birds Of Paradise, Birds Of Prey
  12. EARTH WILL BECOME DEATH

beunz
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