Soilwork – Natural Born Chaos

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Style: thrash death mélodiqueAnnee de sortie: 2002Label: Nuclear BlastProducteur: Devin Townsend

Produit par le grand Devin Townsend (qui fait d’ailleurs une remarquable quoique discrète intervention vocale sur « Black Star Deceiver »), cet album marque un véritable tournant dans la carrière de Soilwork.
Certes le précédent opus du groupe suédois, « A Predator’s Portrait » introduisait déjà une orientation mélodique encore inédite à grand renfort de voix claires jusque là absentes du répertoire de Soilwork.

Pourtant « Natural Born Chaos » va beaucoup plus loin et si la musique de Soilwork reste assez rapide, les influences thrash qui restaient jusqu’alors bien perceptibles se font ici plus discrètes.

Le son de cet album, admirablement produit, rappelle sans surprise le son Devin Townsend et on sent même qu’au-delà de la production, son influence est bien perceptible sur cet album tant les morceaux de NBC renvoient à la capacité qu’a le génie canadien à produire des mélodies éthérées et quasiment aériennes. Ainsi sur « As We Speak », les synthés s’en donnent à cœur joie et donnent à ce titre un côté quasiment pop encore inédit chez Soilwork.

Ce sont d’ailleurs ces touches synthétiques qui marqueront (définitivement ?) le son du quintet suédois d’une empreinte encore fortement présente sur « Figure Number Five » le successeur de NBC qui sortira en 2003.

Contrairement à ce que peuvent prétendre les détracteurs de Soilwork, le groupe n’a pas perdu son âme avec NBC mais a au contraire réussi à forger pour de bon avec cet album le style Soilwork qui place ce groupe au-dessus du lot lorsqu’on parle de thrah death mélodique.

C’est d’ailleurs une voie parallèle qu’auront tendance à emprunter In Flames, à partir de « Reroute To Remain » qui peut être considéré comme l’alter ego de NBC.
Ce qui marque pourtant selon moi la supériorité de Soilwork par rapport à In Flames sur ce nouveau terrain mélodique, est d’abord la versatilité et le talent de Björn (Speed) Strid, dont les performances vocales se sont accrues d’une spectaculaire façon sur NBC. Son registre est beaucoup moins monocorde qu’auparavant et ces interventions en voix claire, plus fréquentes, sont aussi et surtout beaucoup mieux maîtrisées qu’auparavant.

Par ailleurs, et même si ce jugement reste subjectif, les mélodies proposées par Soilwork sont d’après moi beaucoup plus accrocheuses et réussies que celles d’In Flames.

Et c’est tant mieux car elles sont partout, les mélodies, sur cet album dont chaque titre semble avoir été minutieusement préparé et réfléchi.
Que ce soit les puissants « The Flameout », « Follow The Hollow », « Black Star Deceiver » ou les plus posés « The Bringer », « Mercury Shadow » ou le magnifique « Song of the Damned », la mélodie fait mouche à tous les coups et ne vous lâche plus.

Un grand album charnière pour Soilwork qui viendra largement confirmer, quelques mois plus tard, son statut de grand du métal puissant et mélodique avec l’excellent « Figure Number Five ».

  1. follow the hollow
  2. as we speak
  3. the flameout
  4. natural born chaos
  5. mindfields
  6. the bringer
  7. black star deceiver
  8. mercury shadow
  9. no more angels
  10. soilworker’s song of the damned
krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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2 Commentaires

  1. jonben jonben says:

    C’est clair que c’est un chef d’oeuvre.

  2. kollapse says:

    mon préféré du groupe! Vraiment une tuerie, ya pas grand chose à rajouter!

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