Fury Fest 2005 – 24/25/26 juin 2005 – Le Mans

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Le Fury Fest édition 2005 : Evènement metal/hardcore français ou vaste pantalonnade ?

Les deux mon capitaine ! On ne peut pas dire que les préparatifs de ce Fest furent sereins, tant les problèmes d’organisation divers et variés (largement relayés par les médias.) furent légion, on a même cru un moment à une annulation. Quoiqu’il en soit Eklektik partit le cour vaillant, bien décidé à profiter de ce Fest à l’affiche assez exceptionnelle !

Il faut dire que ça faisait un an qu’on l’attendait après une édition 2004 des plus réussies qui voyait le festival prendre de l’ampleur pour devenir le seul gros festival de musiques extrèmes en France, capables de réunir les scènes les plus variées autour d’une affiche alléchante.
Eh bien rebelotte cette année, l’affiche était encore plus goûtue, élargissant même le spectre des styles proposés au punk, au black metal et au metal sympho. On aura surtout remarqué la présence de grosses têtes d’affiches métal, 4 des plus grands vétérans du thrash (Slayer, Megadeth, Anthrax, Kreator) et les précurseurs Motörhead. Mais le Fury Fest a été créé en 2002 en tant que festival hardcore et ce style ne fut pas délaissé loin de là avec les groupes phares que sont Sick of it All et Madball, les génies du post-hardcore Neurosis, ainsi qu’un paquet de groupes moins connus mais tout aussi intéressants.

Le Fury fest cette année s’est encore déroulé au parc des expositions du Mans, mais avec quelques remaniements de dernier moment : la grande scène en plein air annoncée n’a pas pu être installée pour cause d’interdiction préféctorale, donc il y a eu les 2 même qu’en 2004, une Main Stage de 6000 personnes et une Velvet Stage de 1000 plus cette année une Forum Stage qui sera située dans la Rotonde dont malheureusement -on y reviendra- la structure en forme de dome ne s’est pas révélée très adaptée aux concerts.

Voici donc notre report, nous n’avons pas pu tout voir bien sûr mais nous avons taché d’assister au maximum de concerts, même si nous nous sommes cantonné à nos préférences, délaissant parfois quelques têtes d’affiches.

VENDREDI

Arrivé vendredi vers 11h, on constate que les portes du parking ne sont toujours pas ouvertes, nous nous garons à l’arrache et à l’ouverture de la grille nous dirigeons vers l’entrée. Et là, ô joie le premier concert est à 12h15 et les portes ne sont toujours pas ouvertes. Face à une horde de chevelus en manque de sensations fortes, quel courage ! Personne ne sait où échanger son billet 3 jours contre un bracelet, et ça commence à raler alors que le soleil pose une chape de plomb sur la foule agglutinée. Les portes s’ouvrent alors mais Zuul FX ont déjà commencé, heureusement pour eux avec un peu de retard !

Zuul FX
(neurotool) Bref, les hostilités commenceront vers 12h30 avec Zuul FX combo de l’ancien chanteur de No Return, qui dégage une bonne énergie sur scène. Evidemment la salle ne se remplira que vers la fin du show (certains attendront jusqu’à une heure pour pouvoir entrer sur le site !), mais le groupe assurera une bonne prestation dans la Main Stage, le son étant plutôt bon. Leur style un brin Fear Factorien n’étant pas ma came, je m’éclipse après trois titres pour aller jeter une oreille sur Beecher dans la Forum Stage. Ici une bonne demi-heure de retard nous attend. résultat : ces retards se répercutant tout au long de la journée, le running order déjà quelque peu défaillant car modifié plusieurs fois depuis la première version officielle, sera quasi anéanti !

Beecher
(jonben) Après la surprise de l’excellent premier album de Beecher, j’attendais le groupe avec impatience. Le groupe aura l’extrème malchance de passer les 1ers sur la Forum Stage dans la Rotonde qui révèlera rapidement un son catastrophique, le set de Beecher en étant presque entièrement gaché. Les musiciens se donnent, le chanteur beugle en parcourant la scène, les doigts des guitaristes parcourent leur manche avec dextérité, mais dans le vide, on n’entendra rarement plus qu’un brouhaha se réverbérant sous le dôme. Le groupe pratique un hardcore chaotique, qu’on pourra qualifier grossièrement de « à la Converge », mais ils ont forgé sur leur 1er album un son unique alliant la rage, l’excitation et les changements incessants d’un hardcore moderne et torturé avec des passages plus atmosphériques et mélodiques, et même du chant clair dont on aura pas entendu une note des 30 courtes minutes de leur concert. Le jeu du groupe n’est peut-être pas à mettre en doute mais leur show ici s’est plus révélé cacophonique qu’autre chose, la subtilité et les riffs rapides du groupe se noyant les uns les autres. Une amélioration sonore se fera tout de même ressentir sur les 2 derniers titres, 2 nouveaux morceaux de l’album qui paraitra avant la fin de l’année qui ont révélé une direction encore plus complexe et technique avec des plans rappelant assez la dextérité d’un Dillinger Escape Plan.

Reveal
(neurotool) Après Beecher et un premier tour au Metal Market (grand, plutôt bien fourni et aux prix très corrects), on jette une oreille à Reveal, qui s’est reformé pour l’occasion, dans la Forum Stage. Ils nous assènent un hardcore assez lourd et oppressant. Pas de quoi se relever la nuit mais un set sympathique néanmoins. Même constat que pour Beecher, le son de cette salle est plus que limité même si un groupe comme Reveal, au son lourd formé de gros accords graves rendait quand même nettement mieux .

Sikth
(jonben) Un des groupes (si ce n’est LE groupe) que j’attendais le plus du festival est alors attendu, toujours sur cette Forum Stage : Sikth. En effet je n’avais jamais eu l’occasion de voir ce groupe anglais, que je suis depuis plusieurs années, car c’était leur premier concert en France après avoir annulé leur venue plusieurs fois déjà. Et là c’est le drame, leur choix de privilégier ce concert en festival à des dates plus confidentielles (la Loco à Paris tout de même…) s’est révélé néfaste. Le son du groupe fût une bouillie infâme, pire que pour Beecher, si bien qu’il fût impossible d’apprécier le set, moi qui connait parfaitement leurs Eps et l’album n’ai même pas su reconnaitre certains morceaux joués. Les subtilités des guitares inexistantes, les voix des 2 chanteurs déformées, la basse inaudible, même les plans de batterie, extraordinaires sur album était flous. On peut tout de même noter qu’un bon paquet d’anglais, venus par cars entiers étaient présents pour soutenir le groupe, l’affluence étant assez importante pour ce concert qui a dû laisser une impression d’incompréhension à l’assistance.

A ce moment du festival, j’enrage assez d’avoir dû subir 2 sets décevants de groupes que j’attendais avec impatience, heureusement la suite se révèlera bien meilleure.

Amen
(neurotool) High on Fire, arrivés en retard sur le site, ayant été déprogrammé pour un autre horaire (qui d’ailleurs vu le bordel m’empêchera de les voir en fin de journée, je me replie sur Amen. J’arrive dans la Main Stage en pleine installation de la scène. Des décors aux couleurs d’Amen (drapeau US, pentagramme, slogan peinturluré) donne un certain charisme à la scène. Amen arrivera pour un show s’annonçant tous feux tous flammes. qui finalement aura l’effet d’un pétard mouillé ! Casey Chaos arrivant sur scène une bouteille de vin à la main, hurlant, haranguant le public, se jetant sur les enceintes ou sur le kit de batterie, finira par me fatiguer, tout ce bordel organisé sentant le réchauffé. Quelques hits comme  » Coma america  » viendront illuminer ce show en demi teinte, une présence scénique indéniable mais un chant et un son de plus en plus catastrophique le show défilant, auront raison de mon jugement.
(melc) Comment dire… un concert chaotique ? Mis à part le fait que Casey accuse quelques kilos en trop, il n’a pas perdu son habitude de finir les concerts en sang et de passer plus de temps à se rouler par terre qu’à chanter. Merci au guitariste qui a assuré la plupart du chant. Il faut dire que le pauvre Casey n’était pas aidé, en plus de se jeter des amplis etc. le son de son micro était vraiment pourri. Bref, un concert qui ne restera pas dans les annales, mais qui passera pour le plus punk du jour.

(neurotool) La journée avance et toujours aucun show digne de ce nom à se mettre sous la dent, l’organisation ayant avancé Cult of Luna, je me précipite à la Velvet Stage pour constater une scène vide.l’organisation ayant oublié d’aller chercher le groupe à l’aéroport de Paris. Décidement cette journée sent le roussi d’autant plus que l’on apprendra peu après que le concert de Jesu est annulé purement et simplement parce que les musiciens ce sont perdus !!! (Pour l’anecdote, le concert aura lieu plus tard en soirée devant trois pelés parce qu’aucune communication digne de ce nom n’a été prévue !).

Sick of it All
(neurotool) Arrive Sick of it All sur la Main Stage : enfin un show qui illumine cette sombre journée ! Un show carré, puissant, comme sait si bien le faire le groupe. Les rois du hardcore old-school new-yorkais sont contents d’être là et attirent toujours autant de monde presque 20 ans après leurs débuts. Pas le meilleur show que j’ai vu d’eux mais néanmoins la première étincelle de ce Fest.

Anorexia Nervosa
(jonben) On change du tout au tout avec Anorexia Nervosa sous la Forum. Je ne suis pas des masses fan du groupe sur album mais je les avais déjà vu dans de meilleures conditions, l’acoustique de la salle transforme leur musique en un gros bloc assez indigeste. Mais le public assez nombreux réagit bien aux encouragements du frontman et le groupe sera bien présent sur scène. Les black métalleux fardés français ont assez d’expérience pour être à l’aise dans toutes les situations mais pas assez pour ma captiver bien longtemps tout de même.

Fantômas
(neurotool) J’enchaîne avec Fantomâs, et là c’est ma première grosse claque. Je les attendais de pied ferme ceux-là et ils ne m’ont en rien déçu. Patton en véritable chef d’orchestre va diriger de main de maître son équipe de choc et notamment le remplaçant de Lombardo sur cette tournée, Terry Bozzio derrière une impressionnante batterie dont il utilisera chaque élément !!! Le groupe nous fera un florilège de morceaux schizophréniques mais occultera l’album Delirium Cordia, cet album n’étant pas franchement dans le ton du festival et du show que souhaite orchestrer Patton. Un son nickel et puissant viendra achever cette première pièce de choix du festival.

Eths
(melc) Surprise. J’y vais à reculons. le souvenir de Eths en concert ça donne : une nana fringuée de lambeaux de cuir noir qui beugle et quand elle n’en peux plus chante. Alors bon, la je dois dire qu’il va falloir que je revoie ma copie, car le set de Eths m’a bluffé. Malgré le jeu de guitare que je trouve pour le moins handicapant (trop typé néo pour moi), Candice a un coffre pas possible et le tout rend vraiment bien. Les préjugés volent en éclat. Bravo.

Jello Biaffra and the Melvins
(neurotool) Histoire de rester dans la famille, j’enchaîne avec Jello Biaffra and the Melvins. Second show de la journée pour Buzz Osborne nippé de sa longue robe camouflage, et seconde baffe dans la gueule ! Jello Biaffra arrivant sur scène avec un costume d’ambulancier va mettre le feu durant presque une heure, enchaînant les hits de son premier album avec les Melvins , mais aussi certains  » incontournables  » de son passé au sein des Dead Kennedy’s comme « California über alles » ou bien encore « Holiday in Cambodia ». Jello Biaffra n’a en rien perdu la forme ni le sens du discours (un brin démago.) et je dois bien avouer que c’est avec le plus grand plaisir que je ressortis de ce concert, une cheville en vrac pour cause de pogo effréné mais le sourire aux lèvres !

Lacuna Coil
(jonben) Les italiens Lacuna Coil, sa chanteuse et son chanteur (enfin surtout sa chanteuse) arrivent sur la Forum Stage devant un parterre bien rempli, et il faut avouer que ça rendra assez bien sur scène, l’énergie et l’urgence du live apportant une fougue aux morceaux qu’il y a moins sur les versions albums. Ils joueront surtout leurs titres les plus connus vu le peu de temps qui leur est accordé, Cristina Scabbia chante parfaitement sur scène, son acolyte aussi même si il est plus anecdotique. Ils joueront un nouveau morceau au public comblé qui se révèlera sans nouveauté par rapport au style du groupe, heavy puissant à chant féminin.

Millencolin
(melc) 10 ans. Voila 10 ans que j’écoute ce groupe. Et c’est la première fois que je les vois en live. L’attente est donc énorme. Les petits krisprolls entrent en scène sur la Main Stage devant un parterre de fans. Ils jouent principalement des titres du dernier et de l’avant dernier album. Heureusement, « Bullion » fait partie du track-listing, mais « Leona » est juste entonné par le chanteur lors d’un medley. Dommage. Tous les titres sont joués à 100 à l’heure, on est bien loin du son pop-punk de leurs dernières prods. Un bon concert mais qui laissera les ‘vieux’ fans (comme moi) sur leur faim.

My Dying Bride
(jonben) Pas des plus connaisseurs de My Dying Bride sur album, j’avais généralement toujours apprécié ce que j’en avais entendu et avait bien envie de voir ce que ça pouvais donner sur scène. Eh bien j’ai bien fait, le set du groupe m’a vraiment plu de bout en bout, My Dying Bride égrainant ses titres d’un doom/death lent et forcément mélancolique. La tristesse profonde de la musique du groupe étant surtout relayée par le chant poignant, exagéré diront certains, de leur frontman, net autant dans son chant death/black torturé que dans les passages mélodiques. Géant fragile prenant des poses théatrales, il ira jusqu’à tomber, visage dans les mains, à genoux, suppliant le ciel d’un regard implorant au bord des larmes. Les compositions du groupe s’articulent autour de riffs heavy lourds et simples mais bien sentis et d’arpèges en son clair regorgeant de désespoir, dans un cas comme dans l’autre des passages hypnotiques, le tout surmonté de claviers aux sons d’orgues ou de cordes joués par une jeune femme un peu en retrait. Quelques titres joués sont tout de même plus rapides et orientés death mais la majorité défile comme un corbillard partant à la tombe. Même si la mise en place du groupe est parfois approximative, l’émotion est là. Très bonne surprise que ce concert.

Les rumeurs d’annulation de leur concert n’aidant pas, je ne pensais pas que Cult of Luna seraient en train de jouer. Je passe voir quelques titres d’ Anthrax mais la voix du vieux Joey Belladonna et la reprise de Trust, « Antisocial », aux paroles carrément moins bien que la version en français, m’ont rapidement saoulé, d’autant que je ne connais que les albums les plus récents du groupe, donc avec Bush. Je pars donc rapidement et tant mieux car ça m’a permit de voir Cult of Luna.

Cult of Luna
(neurotool) Après un repos bien mérité, j’enchaîne My Dying Bride dans la Forum Stage. Le son et la fatigue aidant, j’ai un mal fou à rentrer dans ce show. Dommage tant la prestation est habitée par un Aaron charismatique et sombre. Je quitte la salle pour me diriger vers la Velvet pour ce qui sera pour beaucoup le concert de la journée : Cult of Luna. Ils sont enfin arrivés sur le site, la communication fait toujours autant défaut et ils joueront devant un parterre clairsemé. Néanmoins, on sent leur envie d’en découdre et çà marche ! Le son est clair et puissant. La set-list évidemment orientée vers  » Salvation  » n’oublie pas pour autant quelques morceaux de bravoures de  » The Beyond « .Une prestation imparable, mais trop courte !
(jonben) Percevant quelques note de Cult of Luna, « Leave me Here » il me semble, je me rue vers la Velvet, n’arrivant qu’à la moitié du set du groupe, c’est à dire 3 longs morceaux bien marquants. Je constate direct un retour du gros son après un concert à l’Espace Curial qui avait marqué par l’ambiance mais déçu niveau puissance. L’ambiance sera là ce soir mais aussi la lourdeur des riffs, et je rentre direct dans l’atmosphère apocalyptique, plus adaptée après la magie de My Dying Bride qu’Anthrax. Parfait pour finir la journée sereinement, une 1ère journée mal partie mais au final déjà bien réussie même si Neurotool comme moi-même avons loupé un groupe qu’on attendait tous deux, Jesu, que j’espérais voir rattraper leur set bidon à la Loco dernièrement, qui ont en fait joué en plein pendant Fantomas.

SAMEDI

Kruger
(neurotool) Le samedi s’ouvre sous de meilleurs hospices (bien que ce soit toujours le bordel pour entrer sur le site !)
Entré en matière avec Kruger dans la Main Stage, devant un public clairsemé bien évidemment. Autant sur cd ils ne m’avaient pas plus convaincu que çà avec leur post-hardcore un brin rock’n’roll, autant sur scène c’est une de mes découvertes du festival ! Un chanteur charismatique, au chant puissant un rien rauque, qui ensorcelle, se love le long de son micro fifty’s, expulse des démons sans aucune retenue. Un show carré, puissant au son nickel, à découvrir pour les néophytes de toutes urgences et à approfondir pour ma pomme !

Maroon
(melc) MORTEL. Pas d’autre mot. LE concert HxC du samedi. Une vraie tuerie. Achetez l’album et courez voir ce groupe en live s’il passe près de chez vous, vous ne le regretterez pas.

Coprofago
(jonben) Venus du Chili pour leur 2ème concert en Europe après celui donné à la Loco une semaine auparavant (le groupe est signé sur le label français Sekhmet Records), Coprofago étaient attendus de nombreux fans européens. Ce groupe de metal moderne très technique avec plan à la Meshuggah et trips jazzy, est certes très peu connu mais leurs fans sont prêts à faire le déplacement. Le groupe sera moins parfaitement en place et le son moins discernable qu’à Paris mais ils pourront utiliser leurs samples d’électroniques et de nappes qui rajouteront de la couleur aux morceaux et nous jouerons un instrumental jazzy génial. Tout comme Sikth la veille mais heureusement en beaucoup moins pire, le son approximatif a un peu gaché le tout.

Cephalic Carnage
Dès la fin de Coprofago, je me dirige vers la Main toute proche sur laquelle Cephalic Carnage ont déjà commencé. Ces garants d’un death brutal et très technique sont aussi bien délirants et survoltés sur scène, les guitaristes sont epileptiques tout en gardant une cohésion dans leur riffs. Le groupe fera la part belle à leur dernier album Anomalies, dont un « Dying Will Be The Death Of Me » ravageur pour lequel un invité viendra chanter le refrain mélodique.
(neurotool) Je zappe rapidement Coprofago (attendus comme le messie) pour cause de son infâme et The Old Dead Tree (çà sent pas un peu le réchauffé ce truc ?) pour me lancer à corps perdu dans le show de Cephalic Carnage. Cà sent bon la bonne ambiance malgré un set ravageur. Des intermèdes à la Cypress Hill et une parodie de black metal avec masque, bouclier, épée sur  » Black Metal Sabbath  » finiront de conquérir un public déjà bien acquis !

Inside Conflict
(neurotool) J’enchaîne directement avec l’avant dernier set des poitevins de Inside Conflict avant leur split. Un nouveau set rageur (quelque peu desservi par le son de la Forum Stage qui desservira d’ailleurs tous les groupes) enchaînant les morceaux de brutal hardcore mâtiné de death n’auront pas ma peau. Bien au contraire ! Je ressors le sourire aux lèvres heureux d’avoir enfin vu un set digne de ce nom de ces frenchy !

Aborted
Aborted monte sur scène pour tenter de tenir la dragée haute aux deux sets surpuissants que je viens de me prendre dans la gueule. Mais rien n’y fera. J’y étais par curiosité car ils ne m’ont jamais vraiment convaincu sur cd (pas trop mon style pour tout dire le death gore.) et je dois bien avouer que leur prestation ne me fera pas changer d’avis même s’il faut bien reconnaître que le son ne les aide pas (Forum Stage).

Terror / Madball
J’enchaîne ensuite un set de hardcore tough guys comme je les aime avec Terror puis Madball dans la Main stage. Même si je dois bien reconnaître un set carré et puissant pour les p’tis gars de Terror, qui soulèvera d’ailleurs des liesses d’applaudissements et de violent dancing du plus bel effet de la part du public, j’ai néanmoins préféré le set de Madball certes emprunt d’un discours sur le respect, la famille, etc.bref tous les clichés du New York Hardcore. Plus charismatique, plus carré, plus puissant.l’effet légende du hardcore peut-être !

Zao
(jonben) J’attendais Zao avec impatience, suivant le groupe depuis quelques années et ayant particulièrement apprécié leur dernière livraison. J’ai eu de la chance de les voir, me décidant à avancer vers la Velvet en avance, je me rue quand j’entend du son en provenant, et effectivement le groupe est en train de commencer à jouer, une demi-heure avant l’heure prévue (encore un couac de l’orga). Le groupe envoie sa sauce metalcore assez personnelle avec rage, très carré et énergique, le chanteur aboie ses cris quasiment black, secondé quelques fois par le gratteux au chant clair, en particulier sur les titres du dernier album dont un « The Last Revelation » particulièrement explosif.

Immolation
(neurotool) Pas le temps de souffler. Immolation est déjà en piste pour ouvrir une première brèche vers les enfers. Le son est un brin meilleur que pour Aborted dans la Forum stage et me permet d’assister à un show bien meilleur que celui auquel j’avais eu droit lors de leur passage à Lyon en première partie de Cradle of Filth. une set list variée : « Crown the liar ? », « Father, you’re not a father », « Challenge the storm », « Our saviour sleeps », « Of martyrs and men », « Harnessing ruin ».

Dark Tranquility
(jonben) Le trio death mélodique suédois commence avec Dark Tranquility, et ceux-ci déchaineront autant les foules que le lendemain de Soilwork et In Flames, leur nom est scandé par un public en liesse aux mains relevées en cornes du diable.
Le groupe jouera surtout des titres récents, les musiciens apprécient la grosse participation du public et le chanteur parcourre la scène en haranguant de plus belle le public qui bouge au son des grosses guitares baignées de claviers.

Bleeding Through
On va ensuite voir ce que donne Bleeding Through sur la petite mais agréable Velvet, le groupe donne un set solide, très en place avec un son puissant. Les amateurs du groupe sont ravis, ça pitte avec allégresse, le chanteur court et sautille sur scène à son habitude, et déverse une hargne bien puissante dans le micro, les passages en chant clair, aidés par le bassiste, rendent bien également; la claviériste, elle, reste en retrait mais headbangue fréquemment. Je regrette seulement que la programmation du Fury Fest cette année ne comporte que Bleeding Through comme représentant de la scène metalcore américaine, car c’est un des groupes que j’apprécie le moins sur album mais qui rend tout de même très bien en live.

The (International) Noise Conspiracy
On se dit alors qu’on va aller faire un tour sur la Forum Stage pour voir le nouveau groupe de Dennis Lyxzén. Je ne connaissais que très vaguement la musique du groupe et elle se révèlera des plus gnan gnan, pop-rock à touches indé et synthés, sûrement le groupe qui avait le moins de chose à faire au Fury Fest!, je garderai quand même le souvenir d’un très bon frontman, même si j’aurais sans conteste préféré le voir avec les mythiques Refused.
(melc) Seul concert ‘rock’ de la journée, voire même du festival, les TINC devaient se sentir bien seuls au milieu d’une affiche bien bruyante. Que néni. Le groupe le plus politisé du week-end a donné un concert rythmé et entrainant. Bonne surprise et bouffée d’air frais du week-end.

Enslaved
(jonben) Incertitudes quant à l’horaire d’Enslaved, je pars rapidement de la Forum pour ne pas les louper et bien m’en a pris, pur show du combo black norvégien viking dans une Velvet Stage bondée et brulante, à milles lieux du froid polaire norvégien. Et bien ce set d’Enslaved sera tout simplement magique, débutant alors qu’un drapeau norvégien brasse l’air du public, les premières notes d’un des titres d’Isa, leur remarquable 1er album, pour un black métal progressif très personnel et prenant, alliant une rythmique solide avec des ambiances et des riffs hypnotiques, aéré par des passages au piano et des voix claires du plus bel effet. Grutle Kjellson, sans être très bavard et un très bon frontman, assurant parfaitement la basse et les voix du groupe. Il y a de quoi sortir lessivé de ce concert qui restera pour moi comme un des meilleurs du festival, dépassant leur précédent passage en France à la Loco.

Lofofora
(neurotool) 18h00 fin du set d’Immolation : je suis sur les genoux et il faut garder des ressources car ce soir c’est LE grand soir : Neurosis est là. Bref après avoir fait l’impasse sur les concerts de Kreator (excellent aux vues des commentaires), Dark Tranquility, et autre je me fais un p’tit Lofofora de bon aloi. Public harangué, discours démago, set rageur, pas de doute Lofofora joue et le fais savoir ! Une fin de set bien délirante sur le désormais classique  » Buvez du Cul « .

Neurosis
Trois quart d’heure de pause et c’est le début de la messe : Neurosis arrive sur scène dans la Forum Stage. Ecran géant circulaire où sera diffusé tout au long du set un film à la fois naturaliste et mystique (ceux qui auront vu le DVD A sun that never sets auront une idée du style), une set list variée : « Times Of Grace », « Left Wander », « The Doorway », « A Season in the Sky », « Burn », « End Of harvest », un son presque correct surtout à partir du troisième morceau, un show hypnotique mais un set trop court !!! Et ce n’est pas faute de les avoir rappelé. néanmoins LE show de ce Fury Fest édition 2005 pour moi.
(jonben) Je me magne après le set d’Enslaved et me glisse rapidement le plus près possible pour Neurosis, sous une Rotonde déjà remplie. Les précurseurs du post-hardcore son attendus de pied ferme, leurs concerts se faisant rares. Le son du premier titre est assez flou mais prend de la netteté et je ne peinerais pas à rentrer dans le concert, les morceaux alternent entre atmosphères hypnotiques, chansons intimistes et explosions agressives. Les guitaristes et le bassiste se partagent le chant, qu’il soit presque parlé en mélodies rugueuses ou hurlé. On en sortira hébétés, mais avec l’impression que le groupe a été coupé dans son élan juste quand la sauce commençait à vraiment faire son effet. Génial.

(neurotool) Saint Megadeth monte sur la Main stage, no comment. Je vais me coucher après quelques bières, le tend de redescendre du set de Neurosis, un peu frustré, mais heureux !

DIMANCHE

Ultra Vomit
(melc) Ultra Vomit pendand les soundcheck c’est : « suuuccceeee, biiiiittttteeee » et c’est comme ça tout le concert avec un chanteur déguisé en gratteux d’ac/dc et le bassiste avec un t-shirt moulant manowar, bref tu vas plus (sinon autant) les voir pour te marrer que pour la musique (grind) et tu ris vraiment beaucoup.

Diecast
(melc)Les pauvres. arrivés sur le site en retard à cause d’un pb de chauffeur de bus, ils ont du jouer devant un public clairsemé, et pour cause : tout le monde croyait qu’ils avaient annulés !!! et non. Un set un peu brusqué par les évènements quand même, on les sent un peu en perdus. Chose rare à la fin du set le chanteur prendra un bain de foule et remerciera chaleureusement tout le monde.

Anti-Flag
(melc) Egaux à eux-mêmes, poitn levé et fuck georges et chichi d’entrée de jeu. Le ton est donné. C’est du punk, ça fleure bon l’anarchie et l’insoumission. bon son, set rondement mené, un vrai bonheur.

Mastodon
(neurotool)La journée du dimanche s’annonce encore plus longue que les deux autres, les festivités débutant à 10h30. Perso, on en garde sous la semelle et ne nous pointons qu’à 14h00 pour le show de Mastodon. Et vlan encore une baffe dans la gueule ! Bref, une entrée en matière bien plaisante.
(jonben) Mastodon sont attendus sur la Main Stage, leur réputation les ayant devancés, et on aura le droit à un set classique du groupe, c’est à dire un pur concert au son assez correct, les musiciens assurant une retranscription exemplaire de leurs morceaux. Les guitaristes sont toujours aussi dextres, le batteur poulpe martèle ses fûts avec insistance pendant que devant les 3 se partagent le chant. Ils en profitent pour jouer des morceaux rarement vus en live, en particulier un « Aqua Dimentia » sur lequel Scott Kelly de Neurosis annoncé très sobrement viendra poser son chant écorché. Rien à dire, Mastodon est un des groupes métal/hardcore les plus valables sur scène actuellement.

Soilwork
(jonben) Je m’approche tout devant pour le duo melodeath suédois formé de Soilwork et In Flames qui joueront à la suite sur la Main Stage et arrive à me dégoter une place derrière la barrière. Soilwork arrivent rapidement sur scène, et effectueront un set honorable mais sans panache, le son manquait de pêche malgré une rythmique puissante assurée de main de maitre par Dirk de Scarve, mais les morceaux du groupes sont tout de même bien retranscrits, le groupe se donne à fond et Bjorn « Speed » Strid assure de mieux en mieux les refrains chantés en voix claire. Ils ont joué des titres de tous les albums, tout en axant quand même logiquement le concert sur le dernier album du groupe même si « Follow the Hollow » et « Rejection Role » remporteront le plus d’acclamations du public.

In Flames
Public qui logiquement est un peu prêt le même pour In Flames, qui n’étaient pas venus depuis un moment en France. Leur melodeath est des plus efficaces en live, et la foule ne manque pas de répondre aux cris aigus caractéristiques d’Anders, l’ambiance était énorme, le public à fond derrière le groupe, surtout qu’In Flames bénéficieront d’un très gros son, sûrement un des meilleurs du festival pour moi sur la Main Stage. Ils ne joueront aucun morceau de l’album à venir et se concentreront majoritairement sur leurs 3 dernier albums, au desespoir de certains mais pas au mien. Clayman fût bien représenté avec « Pinball Map » et « Only for the Weak » ravageurs qui raviront les foules. Après avoir demandé au public si quelqu’un connaissait les paroles du titre « Bullet Ride », Anders appellera un fan sur scène pour qu’il le chante à sa place. Celui-ci s’en sortira à coup de gros growls death mais c’était un peu gacher le morceau… Quoiqu’il en soit très bon set d’In Flames que j’ai hâte de revoir.

Illdisposed / Behemoth
(neurotool) Un saut vite fait à la Forum Stage pour y voir 25 ta Life. Mouais. Sympa mais après les claques hardcore du samedi, çà fait un peu groupe de seconde zone.
Bref, je cours voir Illdisposed dans la Velvet Stage. Et là c’est la déception ! Ma seule et réelle déception de tous les groupes que je souhaitais voir. Un son infâme (alors que la Velvet est reconnue comme la salle la mieux insonorisée), un chant nasillard sans puissance ponctué de discours à la con. J’ajourne ma déception et me prépare pour Behemoth.

Je dois bien avouer ne pas être très fan mais sur conseils de proches, je me laisse tenter. Et bien m’en a pris. Une mise en scène reprenant la couv’ du dernier opus, un light show à dominante rouge, un son nickel, un show rageur puissant dans une fournaise plus qu’étouffante. Ils peuvent se vanter d’avoir fait monter de quelques degrés encore une salle déjà surchauffée. Bref, même si je ne suis que peu attiré par leur univers, je dois bien reconnaître avoir assisté à un des meilleurs show death du week-end.

Napalm Death
Non content de la claque que je viens de prendre, j’en rajoute une couche avec le set non moins apocalyptique de Napalm Death à la Forum Stage. Fidèle à un son indigent, Napalm Death développera néanmoins un set tellement surpuissant que Barney finira par faire un malaise. après un moment de flottement, il revient et ils en profitent pour nous asséner un « Nazi punk fuck off » du plus violent cru qu’il soit ! Impressionnant, culte, bref un de mes shows du week-end !

Sunn O)))
Histoire de rire un bon coup, Sunn O))). Après quelques problèmes techniques (un ampli grillé d’entrée de jeu), ils débarquent sur scène dans leur toge de moine et leur son sursaturé. Franchement, ressentir des infra basses pendant 10 min m’auront suffit, même si la présence d’Attila Csihar donne un certain charisme à la prestation. Je suis venu, j’ai vu, mais le phénomène hype du moment est loin de m’avoir convaincu.
(jonben) Hype oblige je viens moi aussi jeter un coup d’oeil à Sunn O))), 10 minutes de bruit quelconque en attendant la venue du groupe qui finit par débarquer en toges rouges, capuches sur le crane, pour repartir aussi sec après quelques dizaines de secondes à cause d’un ampli défectueux, suffisamment pour venir à bout de ma patience.

Dimmu Borgir
Les chantres du black metal symphonique se feront attendre avant de monter une scène dont le font est orné de leur pentagramme personnel géant. Une longue intro entre ambiant et cordes se fait entendre pendant bien 10 minutes, histoire de peser une ambiance, lugubre et froide forcément. Ils arrivent alors et enchainent sur le premier titres, mais sont desservis par un son assez brouillon. Les quelques morceaux que je verrai avant de me rendre à Envy sont tout de même bien passés, le groupe étant à l’aise sur son sujet. Leur show reste assez simple, beaucoup moins grandiloquent que dans les clips en tous cas, même si le groupe est tout de même maquillé et très cuir et clous. Je noterai l’excellente prestation du bassiste qui assure aussi les voix mélodiques lyriques que j’ai bien hâte de revoir avec Arcturus.

Envy
(neurotool) Je vais faire un tour et reviens pour le set tant attendu d’Envy. Premier show en France si je ne m’abuse, ils sont également très attendu. Lorsqu’ils montent sur scène la Velvet Stage est quasi pleine. Ils assureront un set grandiose, développant une musique propice à faire ressurgir des sentiments enfouis, sombres. et en même temps d’une beauté indicible. Au travers de titres tels que « Farewell To Word », « Go Mad And Mark », « Chain Wandering Deeply », « Your Shoes And The World To Come », les japonais vont assurer un set unique sachant mettre le public à fleur de peau (pour preuve ce couple à côté de moi enlacé comme si la fin du monde était là.). Ils seront rappelés, la salle refusant de les laisser partir comme çà, ils reviendront pour asséner un dernier coup de grâce. Et par la même m’achever.
(jonben) Envy aura mis une claque à plus d’un, nombreux sont ceux qui considérent leur concert comme un des meilleurs du festival alors qu’ils y découvraient le groupe. Le groupe est un des meneurs du screamo, branche de l’émocore axée justement sur les émotions, mais les plus mélancoliques et tristes, à la mesure de ce chanteur qui se donne à 100%, s’arrachant des cris poignants et des murmures comme un dernier souffle, la musique du groupe variant en parallèle entre hardcore noisy et arpèges fluets. Les sons se mélangent et se complètent entre les 2 guitares et les sons électroniques envoyés par le petit sampler du chanteur, pour un résultat des plus réussis. Tout comme Neuro je sors exténué du concert, la chaleur digne d’un hamam m’ayant retiré mes dernières gouttes de sueur.

Amon Amarth
Après un petit remontant, je me décide tout de même à retourner affronter la Velvet pour Amon Amarth, et comme je m’y attendais c’est encore la fournaise, les vigiles arroseront d’ailleurs abondamment le public tout le long du set. Manifestement les 5 vikings du groupe de death suédois sont ravi d’être là et le public leur réservera un accueil unanime. Il faut dire que le groupe effectuera un concert grandiose, le son étant au rendez-vous, les morceaux joués captivants et le frontman très en forme, ses growls profonds. On ne s’attend pas à beaucoup de communication de la part d’un viking géant mais le barbu de frontman, torse nu, a remercié chaleureusement le public entre tous les morceaux, et en français! manifestement heureux de l’accueil qui leur a été reservé. Alors qu’il donne les titres des morceaux avant que le groupe les joue, le public entonne un « Death in Fire » scandé en coeur qu’ils ne joueront qu’en fin de set en apothéose. Un des moments forts du Fury Fest.

Motörhead
(neurotool) J’irais user mes dernières énergies sur le set bien rock’n roll Motörhead au son surpuissant (comment çà il y a une réglementation en France sur la puissance du son ?…), le père Lemmy égal à lui-même derrière son mur d’ampli Marshall. Mais Envy a eu raison de moi. Je finis ce fest sur les genoux, mais heureux d’avoir assisté à un tel show.

Oui aucun de nous n’a vu Slayer, c’est grave docteur?

Alors, le Fury Fest édition 2005 : Evènement metal/hardcore français ou vaste pantalonnade ?

Gros succès incontestablement, les concerts de qualité ont défilé tout au long de ces 3 jours géniaux qu’on ne risque pas d’oublier, malgré le son souvent déplorable de la Forum (contrebalancé par un bon son pour la Main et la Velvet).
Si l’organisation avait pu faire comme prévu avec une grande scène en plein air en plus de la Main et la Velvet, ça aurait sûrement été parfait tous les groupes auraient bénéficié d’un bon son.
L’avantage des 3 scène en salle et qu’elles procurent de l’obscurité pour tous les concerts pour des lights beaucoup plus visibles, on peut aussi noter que le sol des salles et le site étant entièrement goudronné ou en ciment, cela évite la poussière qui n’aurait pas manqué de polluer l’air vu les pits pendant ces 3 jours et la chaleur étouffante. Heureusement aussi, de l’eau était distribuée gratuitement aux points d’eau accessible à tous.
Sinon bouffes et boissons facilement accessibles (on n’a jamais eu à attendre plus de 2 minutes pour boire une bière, et au grand maxi 10 mn pour un sandwich, et encore le dimanche vers 20H00 à l’heure où tout le monde va acheter à bouffer.).
On peut aussi noter une ambiance générale très bonne (pas le moindre signe de bagarres ou d’accrochages, malgré le mélange des populations métals – coreux – punks). Le public aura été en général des plus enthousiaste lors de la majorité des concerts, pas mal de groupes ont d’ailleurs été particulièrement acclamés.

Pour un festival à l’arrache, cette édition du Fury Fest était plutôt correct, même si les défaut de l’année dernière sont toujours là : attente à l’entrée du fest et décalage des horaires des sets. Ces quelques défauts réglés, l’édition 2006, si elle promet une affiche aussi alléchante risque d’être des plus énormes.

Toutes les photos sont de MelC à part quelques unes de Shelley de metalpic.ch que l’ont remercie.

jonben

Chroniqueur

jonben

Krakoukass et moi avons décidé de créer Eklektik en 2004 suite à mon installation à Paris, alors que disparaissait le webzine sur le forum duquel nous échangions régulièrement, ayant tous deux un parcours musical proche entre rock et metal, et un goût pour l'ouverture musicale et la découverte perpétuelle de nouveautés. Mes goûts se sont affinés au fil du temps, je suis surtout intéressé par les groupes et styles musicaux les plus actuels, des années 90s à aujourd'hui, avec une pointe de 70s. J'ai profité pendant des années des concerts parisiens et des festivals européens. J'ai joué des années de la guitare dans le groupe Abzalon. Mes styles de prédilection sont metal/hardcore, death technique, sludge/postcore, rock/metal prog, avec des incursions dans le jazz fusion et le funk surtout, depuis une île paumée de Thaïlande. 

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