Marie Antoinette

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J'avais été assez client des deux précédents métrages de Sofia Coppola, et c'est donc avec impatience que j'attendais de rentrer dans la salle pour voir son troisième effort, Marie Antoinette, agrémenté , tout comme le premier, par la présence de Kirsten Dunst, charmante. Passons sur les conditions exécrables de visonnage, dues en partie au public, venu en nombre, qui doit se souvenir que les cinémas existent uniquement lors du festival de Cannes, et qui ont tendance à prendre les salles de cinéma pour leur salon, pour nous intéresser au film proprement dit.
Bonne petite déception deux heures plus tard en sortant du film. Bien sûr on retrouve les images léchées et soignées qui avaient fait la réussite des deux premiers films de Sofia, un chef opérateur talentueux, à n'en pas douter, et une reconstitution visuelle, bien qu'affichant un parti pris "guimauve", assez réussie. Mais là où The Virgin Suicides ou Lost In Translation arrivaient à nous toucher en plaçant une jeune fille paumée dans un monde qu'elle ne comprend pas, Marie Antoinette, avec le même postulat de départ, ne réussit pas son coup. On a du mal à s'identifier à cette jeune fille et à ses tracas de jeune noble gâtée, alors qu'on y parvenait très bien les deux fois précédentes. Pourquoi ? Je ne sais pas toujours est il que j'ai eu l'impression de voir dans ce Marie Antoinette une coquille, jolie certes, mais vide. Rien à reprocher aux acteurs cependant, Kirsten Dunst joue son rôle à merveille, et Jason Schwartzman est très bon en Louis XVI. A noter également une belle performace de Steve Coogan en ambassadeur. Toujours est il qu'au bout de deux longues heures, c'est tout de même le sentiment de déception qui prime, sans que ca m'ait totalement fâché avec Sofia Coppola. Un coup d'épée dans l'eau. Dommage, et au prochain film, Sofia …

Angrom

Chroniqueur

Angrom

Comme pas mal de gens, c'est par mon paternel que me sont venues bon nombre de mes émotions musicales. Éclectique en diable, mon daron, m'initia à la musique classique et rock essentiellement. Beatles, Rolling Stones et Elton John essentiellement furent parmi les premiers artistes à retenir mon attention. Imaginez ma stupeur quand un ami se présenta un jour chez moi avec des disques d'un groupe anglais, arborant une mascotte qui a l'époque m'avait paru horrible, mais me fascinait. Il s'agissait bien sûr d'Iron Maiden, dont je devins assez vite fan, intégrant ainsi un peu de métal dans mes écoutes, qui, à l'époque, suivaient plutôt la mode du moment. Metallica, Megadeth, Iggy Pop vinrent compléter ma collection d'artistes un peu plus péchus. Arrivé en école d'ingénieurs, un voisin de palier, voyant quelques disques de métal dans ma (encore petite) discothèque, essaya de m'entraîner du "côté obscur". Bien lui en prit, rétrospectivement. À l'époque, en 1998, Angra était au top, et c'est par ce moyen qu'il réussit son coup, me faisant sombrer dans une période heavy-speed, dont je ne garde plus grand chose aujourd'hui (mis à part Edguy et les trois premiers Angra). Une fois le poisson ferré, il passa à la vitesse supérieure en me passant des disques de Dream Theater. Coup de cœur direct pour Images And Words, un peu plus de mal avec Awake, mais la sortie de Scenes From A Memory en 1999 et plusieurs petits détails contribuèrent à faire de ce groupe un de mes groupes favoris, ce qu'il est encore aujourd'hui (une vingtaine de concerts au compteur). Suivant le groupe et tous ces side-projects c'est par Transatlantic que je m'intéressai aux groupes de rock progressif : Spock's Beard, Marillion, The Flower Kings, puis les grands anciens : Yes, Genesis (je considère encore aujourd'hui la période d'or de Genesis comme un des trucs les plus géniaux qu'on ait jamais écrit en musique), Rush (mon groupe n°1), plus récemment King Crimson. Sorti de l'école, je rencontrai sur Rennes la troisième personne à l'origine de mes grands tournants musicaux. Mon troisième maître m'initia aux sonorités plus saturées du death metal et du thrash qui pousse. L'éducation ne se fit pas sans mal, mais j'ai actuellement une discothèque de métal extrême bien fournie, que j'apprécie énormément. .J'en profitai pour découvrir un des groupes français les plus novateurs : SUP.Ou j'en suis aujourd'hui ? Sans doute un mix de tout cela. J'ai succombé également aux sirènes du rock alternatif (Tool, The Mars Volta, Porcupine Tree, Dredg). Je conserve quelques bases heavy que je ne renie pas (Judas Priest, Ozzy Osbourne, Alice Cooper), et j'écoute beaucoup de métal progressif, si tant est qu'il s'éloigne de la technique pour la technique (Pain Of Salvation, par exemple). La trentaine a été également l’occasion de s’intéresser au Jazz, plutôt les classiques « hard bop », mais je ne crache pas sur une petite nouveauté à l’occasion. Je voue également un culte sans limites à Peter Gabriel et à Frank Zappa, hommes à la personnalité fascinante et musiciens expérimentateurs !

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