Terror Cell – Caustic Light

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Style: chaotic sludgecoreAnnee de sortie: 2022Label: Fisher King Records

Emblématique ville de hardcore, voici un nom qui s’ajoute à la fameuse scène de Richmond ! Connue pour être la patrie de très nombreux groupes du genre (au hasard City Of Caterpillar, Avail ou encore Down To Nothing), la ville de Virginie compte aussi quelques jeunes pousses encore trop confidentielles qui ne méritent que plus d’exposition, Terror Cell en fait clairement partie !

S’attaquant à une mixture de chaos et de sludge, le quartet avait déjà marqué les esprits avec son premier album autoproduit Last Day Of Sun (et sa cover illustrant parfaitement le malaise provoqué par sa musique). Caustic Light poursuit donc dans une optique ultra sombre et tendue, à l’image de son ouverture au titre on ne peut plus explicite. « The End Of All Things » nous ressort une mixture aussi lourde que torturée, bardée de cassures rythmiques et dominée par des vocaux arrachés (quasi crust), le tout dans une atmosphère aussi malade que son vocaliste.

Cet aspect cru va donc généreusement parsemer ce Caustic Light, Terror Cell y adjoindra toute la haine et la douleur nécessaires pour faire face à notre société actuelle, sa violence et son inhumanité. L’enchainement des premiers titres est donc sacrément brutal, l’alliance de riffs chaotiques vicieux et d’aboiements vénères ayant lieu sous des gravats constellés de ferraille (« Propaganda Organ »).

Pourtant, le groupe va soudain changer son fusil d’épaule à la moitié de « Being Of Light », mutant en titre épique quasi postcore avec ses notes plus mélodiques. Un effet qui sera ensuite réitéré sur « Malaise » puis « Panopticon » où l’on retrouve ces ambiances plus apaisées (en apparence seulement puisque la fin reviendra plus nerveuse). Si les deux morceaux suivants sont des modèles de destruction (surtout « Empty Skies », expédié en moins de deux minutes comme du vieux Converge), « Broken Vessels » vient conclure cet album par une sorte de mix des deux facettes de Terror Cell, le chaos ravageur côtoyant leur visage tragique et cinématique avec réussite (le final est tout simplement déchirant).

Au final, l’étonnante rudesse des premiers titres est bien contrastée par les séquences émotionnelles, savamment dosées pour ne pas déséquilibrer l’album. Une bonne grosse claque plus que recommandée, surtout aux amateurs de Swarm Of The Lotus, Portrayal Of Guilt ou Gaza.

  1. The End Of All Things
  2. Face The Wall
  3. Propaganda Organ
  4. Being Of Light
  5. Malaise
  6. Panopticon
  7. Rumors Of War
  8. Empty Skies
  9. Broken Vessels

beunz
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