Etant donné leur provenance et la photo promo du groupe, il y a de quoi rigoler un petit coup et imaginer Membrance faire sa session photo après avoir goulument dégusté un plat de spaghetti bolo (avouez qu’on est plus sur de la tomate que de l’hémoglobine !). Undead Island est le troisième album de Membrance, quartet vénitien relancé pendant la pandémie avec l’arrivée de deux nouveaux guitaristes.
Mais trève de rigolade une fois ce nouvel album lancé, Membrance délivre un death metal qui erre entre Suède et Floride comme un certain phénomène météo chanté en son temps par une princesse monégasque. Oui, Undead Island est comme un ouragan ravageant tout sur son passage, balançant des riffs aussi épais que la liste de casseroles du gouvernement tout en n’omettant jamais de caler du groove entêtant au milieu, histoire de ne jamais lasser (« 1348 »).
Old school et moderne à la fois, contrebalancé par moments de passages black metal autrefois plus développés (« Marubio », « Sepolto In Velma », titres où les vocaux BM apparaissent majoritaires) ce nouvel album se révèle d’une efficacité à toute épreuve sous sa brutalité et sa vitesse d’exécution. On obtient là un bon petit album groovy et sans prétention qui ravira les adeptes de la HM-2 à la suédoise, ça ne réinvente pas la poudre mais Membrance sait bien la faire parler !
- Zombie Massacre
- Spirar Nel Caigo
- Spetro Malcontenta
- 1348
- Marubio
- Armor Of Hate
- Riva De Biasio
- Sepolto In Velma
- Stench Of Rot
- The Shores Crumble
C’est ça, même si perso j’y vois plus de la Suède et des Pays-Bas que de la Floride peu importe. Faut pas craindre la HM-2, mais y’a de l’envie et un certain savoir-faire acquis par l’expérience. Cela vaut le coup qu’on essaie quand on se veut fan de Death Metal. La scène Italienne en est devenu un bastion très sérieux dans presque toutes ses variantes, qui l’eût cru il y a vingt ans ?