Samynaire 2011 : le non-live report officieux du non-festival

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Annee de sortie: 2011

Après le demi-succès de la note de blog sur le samynaire postée il y a maintenant une dizaine de jours, je me suis dit que ce serait bien de vous en dire un peu plus sur le sujet. Alors je vous préviens de suite : ceci n’est pas un live report. Dans un live report, le mec était là au début (enfin généralement) et reste jusqu’au bout (parfois). Il détaille les prestations scéniques de chaque groupe, en prenant bien soin de n’omettre personne. En ce qui me concerne, je n’ai vu ni le début ni la fin et je ne me souviens pas même des prestations de chaque groupe vu.

Voilà pourquoi ceci n’est pas un live report. Mais ça tombe bien, remarque, car le samynaire n’est pas un festival. C’est tout du moins ce que la multitude de gens qui passe derrière le micro se plait à répéter année après année. Organisé à la base pour fêter l’anniversaire du dénommé Samy (Samy…Samynaire…hummm je sens comme une subtile référence), alors membre d’un groupe qu’on ne citera pas, le non-festival prend place tous les ans à une date qu’on ne citera pas (mais au début de l’été) sur une plage que l’on ne citera pas (pas très loin de Montpellier). Les plus observateurs d’entre vous auront peut être remarqué les quelques omissions dans cette dernière phrase. Rien de plus normal, puisqu’en fait le samynaire tente de préserver son semi-anonymat en ne communiquant que par bouche-à-oreille et en n’opérant qu’une promotion malhonnête et tardive de son affiche. Ce qui évite les ennuis très officiels que ne manquerait pas de provoquer une trop grande affluence.

La principale raison reste cependant selon moi de défendre jusqu’à la mort cette fête des gros ploucs que vous êtes. Je risque même de manière assez critique ma virginité anale en écrivant ces quelques lignes mais, tel un Salman Rushdie en chemisette, je me sacrifie afin de partager avec vous la teneur de ces anniversaires (sataniques) où vous ne mettrez sûrement jamais les pieds à moins d’y être amicalement conviés.

Un bon samynaire, c’est en fait une recette relativement simple :

  • une scène montée à la tombée du jour à partir de quelques palettes de bois,
  • une guirlande d’ampoules montée accrochée tant bien que mal à quelques grandes branches plantées dans le sable
  • un groupe électrogène
  • une quinzaine de groupes et 200 personnes bourrées à la bière

Laissez mijoter à son vif du coucher de soleil jusqu’au petit matin, c’est prêt !

Comme vous pouvez vous en douter, on y vient autant sinon plus pour l’ambiance que pour la musique. Quel bonheur de venir mater des concerts pieds nus dans le sable avec son pack de bières à deux pas, et le tout qui plus est pour pas un rond. Personne pour vous casser les couilles, juste du bon son et de la bonne humeur.  Un groupe ne vous plait pas ? Vous allez vous asseoir dix mètres plus loin vous descendre une petite glutte en discutant. Et pourquoi ne pas aller pisser un coup dans la mer ou sur les dunes ?

Le Samynaire c’est … simplement … le pied.

Cette année encore, une bonne grosse liste de groupes avait répondu à l’appel du sable :

Running Order

Là dessus, j’ai vu les groupes de 3 à 13 (De Dot Dash à Baise Ball à l’exception de Pneu). Pas mal de groupes du coin mais aussi quelques invités venus de France (Paris, Toulouse, Tours) et même d’outre-manche. Notons aussi que Morse n’aura finalement pas joué ce soir là, alors que Verdun oui.

Du garage, du punk, de l’électro-rock dansant, de l’emo core, du noise, du doom… un peu de tout quoi. Les interludes étant assurés par sieur X-OR/Bizoum, sorte de grand psychopathe maquillé qui, toujours accompagné d’une boite à rythme et d’un son pourrave, enchaîne tubes de zouk obscène et black metal de salon… bref, ce type est un génie.

Trêve de palabres et d’absurdités, les images en vrac que vous trouverez ci-dessous parlent d’elles-mêmes.

Les photos couleurs sont de Jacko, futur membre émérite de la team eklektik, celles en n&b de Nathalie Bergström (http://nathaliebergstrom.com). Un grand merci à eux pour ces superbes clichés.

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Chroniqueur

drommk

Chroniqueur instable depuis 2009, je me passionne pour les fouilles du web, en quête de groupes originaux ou/et méconnus. J'ai un faible pour les mélanges de genres. La formule parfaite est pour moi un équilibre entre originalité, technicité et émotion.

drommk a écrit 31 articles sur Eklektik.

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5 Commentaires

  1. Ennoia says:

    L’ambiance a l’air vraiment sympa, pas prise de tête! Ça change des gros festivals impersonnels pas mieux organisés que les petits évènements à l’arrache au final. Mention spéciale pour les photos.

  2. drommk says:

    erratum : Morse => « ces gros connards de Morse »

  3. BIERE biere says:

    Yes mec sa tue, merci pour les photos.Je suis le type qui slam avec sa bynch,putain sa fait plaisir de me voir.histoire d’abuser tu l’aurais pas en meilleur qualité ? en tout cas merci beaucoup.Assuré toute la nuit en prenant des photos.BIG.
    a l’année prochaine

  4. Jack'o says:

    Cher BIERE bière, je suis desolé mais ça ne sera pas possible de faire mieux, pour proteger le matos j’avais une tonne de scotch autour de mon boitier et une plaque en plexi sur l’objectif afin d’eviter le sable. Donc ces clichés sont de très mauvaise qualité et très recadrés pour pouvoir etre présentable sur web, mais pas sur papier. J’ai fait au mieux pour les groupes et la publication web…

    • drommk says:

      En fait, j’ai réduit les formats pour qu’elles soient pas trop lourdes à charger donc la qualité présente ici est au moins 2 ou 3 fois moindre que celle des photos que tu m’as transmises

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