Amorphis – Am Universum

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Style: death métal / progressifAnnee de sortie: 2001Label: Relapse

Ma récente redécouverte d’Amorphis m’a donné envie d’écrire l’ensemble des chroniques de leur discographie. Etant donné que far from the sun figure déjà dans ces pages et bien que je ne sois absolument plus d’accord avec ce que j’ai noté à l’époque (je me fendrais sûrement d’une contre chronique dans les prochains jours) je commence ma rétrospective avec Am Universum probablement l’album qui m’aura pris le plus de temps à assimiler.

Depuis Tuonela en 1999 il était clair dans la tête de nombreux fans que le groupe ne reviendrais pas en arrière et ne re-proposerais pas un Tales from the thousand lakes bis. Am Universum va au contraire venir enfoncer un peu plus le clou en abandonnant les éléments folks de Tuonela pour entrer de plein pied dans le rock couillu fleuretant de plus prêt avec le rock progressif et les influences 70’s.

Exit donc les éléments folk et exit aussi ce qui rendait Tuonela un peu « too much » pour certains, à savoir les wah-wah. Même s’ils restent présents sur quelques morceaux ceux-ci se font beaucoup plus discret que par la passé. Mis à part ces deux changements l’ossature du groupe reste la même. Des morceaux homogènes, intelligents et fort bien exécutés. Ajoutons à cela une production sans failles signée Finnvox et on obtient un gros brûlot musical.

En introduction je disais que cet album avait été le plus difficile à appréhender et je tenais à revenir sur ce point. En effet, si Tuonela nous balançais des tubes à tour de bras, des mélodies accrocheuses et des refrains gravés au fer rouge dans le cerveau, Am Universum la joue plus finaude. Certes, « Alone » en ouverture rentre facilement dans la catégorie de tube à assimilation instantané, mais le reste est plus posé, plus tranquille et moins tape à l’œil. Et devant cette absence relative de tubes, on a d’abord l’impression que l’album est plus faible que son prédécesseur. Ca serait mettre de côté le talent de composition qui, lui transparaît encore plus que par le passé. Les morceaux semblent plus travaillés et ne se révèlent finalement qu’au bout de plusieurs écoutes.

C’est cette grande contradiction de « force tranquille » qui me parait le mieux représenter Am Universum qui reste, s’il ne s’impose pas comme mon favori de la discographie du groupe un excellent album à l’écoute plus qu’agréable et du coup plus que recommandée.

  1. alone
  2. goddess (of the sad man)
  3. the night is over
  4. shatters within
  5. crimson wave
  6. drifting memories
  7. forever more
  8. veil of sin
  9. captured state
  10. grieve stricken heart
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3 Commentaires

  1. AlCheMist says:

    Le dernier amorphis qui a passé la porte de ma discothèque. Je ne l’écoute qu’à de rares occasions et encore, je zappe certains titres. Bien qu’ayant apprécié Tuonela, cette nouvelle ère amorcée par les Finlandais m’a laissé de marbre et ce n’est pas le timbre de Pasi Koskinen qui allait arranger les choses. Boarf, faut bien évoluer, mais là pour le coup…

  2. dark hypp says:

    je rejoins totalement alchy dans son commentaire! écouté une ou deux fois mais ça m’a déplu

  3. Monster says:

    Moi j’aime bien ce disque mais sans plus, je retiens surtout les 2 1ers morceaux !

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