As Cities Burn – Scream Through The Walls

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Style: emo/hardcoreAnnee de sortie: 2019Label: Equal Vision Records/Rude Records

Très actif durant l’effervescence de la scène emo des années 2000 popularisée via Myspace, As Cities Burn avait totalement disparu des radars depuis 2009 avant que les frères Bonnette (tous deux au micro) ne réactivent le groupe en 2017. Débarqué au milieu de tous ces groupes plus ou moins interchangeables avec le très bon Son, I Loved You At Your Darkest (2005), sorte de mix entre The Bled et Emery, le groupe a poursuivi dans cette veine de « post-hardcore US » (version quasi screamo) livrant il y a de ça dix ans le très bon Hell Or High Water avant de disparaître.

Dix ans plus tard, le groupe revient enfin après de multiples changements et retours, les frérots sont bien décidés à rattraper leur temps d’absence en tentant d’aligner plus de mélodies émotionnelles à leur rock puissant. « Live Convinced » est une entame assez étrange, très décousue malgré sa trame dans l’esprit d’un Taking Back Sunday. Un peu comme si le groupe avait décidé de brouiller les pistes d’un titre malgré tout très mélodique. Des mélodies encore plus franches pendant « Broadway », titre assez efficace en dépit de son côté prévisible, après « 2020 AD » poursuivra d’ailleurs sur une voie un peu similaire même si l’on s’oriente plus ici vers le visage soft de Fear Before The March Of Flames.

Des similitudes qui ne seront pas les seules puisque s’amène régulièrement la sensation d’entendre des influences trop marquées venant d’autres groupes comme Underoath (« Hollowed Out ») ou Balance And Composure (« Maybe »). Vient ensuite le tour de « Chains », premier single et certainement l’un des meilleurs titres de ce Scream Through The Wall, où les Bonnette semblent plus en phase sur un titre plus percutant. Une bonne impression de courte durée car la suite de l’album sera assez inégale, entre l’electro-emo « Blind Spots », l’assez nerveux « Venture » et le final « Die Contrary », plutôt jolie conclusion toute en nuances.

En dépit de quelques titres réussis (surtout en seconde partie d’album), ce nouvel album paraît bien faiblard derrière les précédents albums du groupe originaire de Louisiane. En adoucissant de la sorte son approche du post-hardcore/emo, As Cities Burn semble avoir perdu la petite étincelle qui les animait il y a une dizaine d’années. Là on a un album un peu ban(c)al, qui semble bizarrement un peu se chercher (cf le titre d’ouverture), un comble de la part d’un groupe ayant autant d’expérience. Bref, un retour assez décevant.

  1. Live Convinced
  2. Broadway
  3. 2020 AD
  4. Hollowed Out
  5. Maybe
  6. Chains
  7. Bright White Light
  8. Blind Spots
  9. Venture
  10. Die Contrary

 

beunz
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