Derrière cette cover du genre plutôt immonde se cache Life and Death, troisième album du groupe australien Confession. Mené par le charismatique Michael Crafter (qui a fait ses armes chez I Killed The Prom Queen, Bury Your Dead et Carpathian), le quintet distille un metalcore basique, générique mais mélodique, parfois atmosphérique, bref pas fantastique mais plutôt efficace, nom d’une bique !
Enregistré dans les studios de Tim Lambesis (avant qu’il n’aille en taule), ce nouvel album détonne. Aussi lourd que limpide, le son donne l’impact nécessaire aux compos de Confession. Misant principalement son propos sur les moshparts et les breakdowns, le groupe déploie inévitablement des styles de compos vus et revus, notamment au sein des précédents groupes de son chanteur (Holy War, The Forgotten).
Cependant, en ajoutant pas mal de variations mélodiques à ses compos, Confession tend à se distinguer de la masse de groupes évoluant dans le genre (Hollow ou encore Old Blood avec leurs sympathiques chorus de guitare, l’ultra efficace single Fuck Cancer). Un côté pseudo-atmosphérico-symphonique est aussi à observer sur March 23 ou 51-73, un parti pris le cul entre deux chaises me laissant assez dubitatif, selon les écoutes on peut trouver ces violons superbes comme vraiment lourdingues…
Vocalement, si Crafter livre une prestation convaincante, ce genre de gueulante uniforme peut avoir tendance à lasser sur la longueur. Une impression qui intervient parfois sur cet album mais qui sera un peu gommée grâce aux nombreuses variations des compos (au niveau vitesse notamment) et aux invités de marque: les chanteurs de Misery Signals, Northlane ou encore The Amity Affliction viennent en effet épauler Crafter et établissent à juste titre un certain rapprochement de Confession avec leurs groupes originels.
Life and Death comble son manque de surprises et son côté un poil redondant dans la puissance et l’efficacité. Pas l’album de l’année mais un album possédant assez d’accroche pour combler n’importe quel fan de metalcore façon The Ghost Inside. Par contre, en ce qui concerne les réfractaires au genre, ce ne sera sûrement pas cet album-là qui saura vous faire changer d’avis. Quoique ?
- Life
- Still Breathing
- Holy War
- Hollow
- Fuck Cancer
- March 23
- Old Blood
- 51-73
- Fear
- The Forgotten
- Death