No-man – Schoolyard Ghosts

2 Commentaires      1 819
Style: electro ambiantAnnee de sortie: 2008Label: Kscope

Sur Eklektik on vous a souvent beaucoup saoulé avec Steven Wilson, son groupe principal Porcupine Tree ou encore son side-project Blackfield. A raison il faut dire, compte tenu de la qualité quasi-constantes de ses sorties. Il n’y a donc pas de raison de laisser sous silence le reste de ses activités et c’est donc aujourd’hui sur No-Man que nous allons nous attarder.

Pourtant il ne s’agit pas là d’un nouveau projet car il s’agit tout de même du 11e album du duo. Oui, comme Blackfield, No-Man est un duo et voit Steven Wilson s’associer avec l’anglais Tim Bowness. A eux deux ils alignent les sorties depuis 1990 avec la régularité du tic-tac d’une horloge. Des albums bien sûr, mais aussi une multitude de E.Ps, quasi-impossible à comptabiliser avec précision. Ajoutez à cela des compilations (All the blue change), des rééditions (Speak), des albums épuisés et introuvables (Wild opera qui contient “Pretty Genius, mon titre préféré de No-Man) et vous vous retrouvez avec une disco aussi déroutante que peut l’être celle de Porcupine Tree.

Ce Schoolyard ghosts est totalement dans la lignée des sorties précédentes du duo. Une musique basée essentiellement sur l’electonique et les bidouillages sonores mais sur laquelle viennent se greffer bon nombre d’instruments variés. Je ne vais pas tous les énumérer mais cela va de la flûte au piano en passant par le mellotron ou le glockenspiel. Et pour changer, la voix est assurée par Tim Bowness et non Steven Wilson. Celle-ci reste toutefois dans le même style de registre, très douce et apaisante, limite monocorde. Elle colle pourtant bien avec les paysages sonores que No-Man met en place. Si c’est sur leur superbe précédent album, Together we’re stranger que le duo avait poussé à son paroxysme son coté ambiant, sur Shoolyard ghosts on reste dans les mêmes atmosphères oniriques et apaisantes. Il n’y a que sur le titre “Pigeon Drummer“ que le duo vient casser le rythme en poussant son electro de manière un peu plus tapageuse. Rien de bien violent toutefois, la musique de No-man invite majoritairement à la contemplation. Et si par moments on se prendra à décrocher un peu du fait de l’extrême douceur de certains titres, on sera vite rattrapé par la beauté et la pureté des arrangements. Un disque à écouter principalement le soir. De la musique nocturne comme peut l’être le Shadows of the sun d’Ulver.

A noter que pour les puristes du son, une belle édition limitée en double digipack propose un DVD bonus avec l’album en 5.1 ainsi que 3 clips assez beaux mais un peu chiants.

  1. all sweet things
  2. beautiful songs you should know
  3. pigeon drummer
  4. truenorth
  5. wherever there is light
  6. song of the surf
  7. streaming
  8. mixtaped
Up Next

Du meme groupe

Groupes cités dans la chronique

Vous pourriez aussi apprécier

2 Commentaires

  1. ellestin says:

    il manque pas un l dans le nom de l’albüm?

  2. Joss says:

    … si :-(
    Help les modos….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *